Le Christ notre sauveur

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    J’ai vu « Notre-Dame brûle »

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    Date d'inscription : 24/02/2022

    J’ai vu « Notre-Dame brûle » Empty J’ai vu « Notre-Dame brûle »

    Message par Admin Mer 23 Mar - 16:09

    ’ai vu « Notre-Dame brûle »

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]t je n’en parlerai pas ici si je n’avais pas aimé. Et même plus. J’ai vraiment été émue, ce qui ne m’arrive pratiquement jamais au cinéma, où j’ai plutôt tendance à consulter ma montre en espérant que la bande passe en accéléré.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Au-delà de l’incroyable exploit technique que constitue le tournage et des images à couper le souffle du brasier, et bien sûr de l’hommage justifié à l’héroïsme des pompiers – des hommes d’honneur, cela existe donc encore – il y a une histoire emblématique à plusieurs niveau (racines chrétiennes de la France, caractère sacré d’un bâtiment-symbole, qui n’est pas qu’une vitrine pour touristes mais un lieu de prières fruit du travail prodigieux des « bâtisseurs de cathédrale » qui ont œuvré dans l’anonymat et souvent au péril de leur vie « ad majorem gloriam Dei », ce qu’on a tendance à oublier) qui explose tous les scenarios de films catastrophes. Et aussi, pour moi, il y a le souvenir de Benoît XVI passant en papamobile à quelques mètres de moi, Quai Montebello (où des images du film ont été tournées ou récupérées d’archives), tout près du parvis. Mais ça, c’est personnel…
    Certains critiques issus du milieu de la « culture » ont fait – prévisiblement – la fine bouche, reprochant au film son caractère blockbuster hollywoodien, sa grandiloquence (mais comment ne pas être grandiloquent quand le sujet est si grand, justement?), voire son style pompier (sic!), y voyant dans le meilleur des cas un simple documentaire (ce qu’il est aussi) ou, à l’opposé, lui reprochant de se perdre dans des anecdotes soi-disant sans intérêt, qui n’ajoutent rien au scenario
    Au contraire, ces anecdotes ont pour but de relâcher un peu la tension, et ont un caractère symbolique. Comme celles de la fillette qui échappe à la surveillance de sa mère alors qu’on évacue la cathédrale après une première alerte, pour faire une prière et aller déposer une bougie au pied d’une statue de la Sainte Vierge (et on revoit la fillette à la fin, alors que le feu est circonscrit et que les trésors les plus précieux ont été sauvés). Et celle de la course échevelée dans les rue de Paris (une course qui laisse même un peu de place à l’humour), en train, à vélo – les fameux velolib d’Hidalgo – et à pied, du régisseur adjoint de Notre-Dame qui est le seul à connaître l’emplacement et la combinaison du coffre-fort où est conservée la Couronne d’épines. Suspense garanti jusqu’au dernier moment.
    D’autres ont reproché à Jean-Jacques Annaud de ne pas avoir pris position, et de n’évoquer aucune piste quant à l’origine de l’incendie. Mais heureusement qu’il ne s’est pas aventuré sur ce terrain miné. Que n’aurait-on pas entendu. Chacun est libre d’avoir son opinion, au moins dans son for intérieur, mais le film ne pouvait pas ouvrir ce dossier. Dans un récit aussi grand, il ne devait pas y avoir de place à la polémique, qui elle, doit avoir d’autres espaces pour s’exprimer: nous avons assez de cinéma social et films « d’opinion » comme cela!

    Au final, et pour ma part sans réserve, un beau et grand moment de cinéma, qui ne laisse qu’un seul regret: que le film soit trop court!!
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    Date d'inscription : 24/02/2022

    J’ai vu « Notre-Dame brûle » Empty Re: J’ai vu « Notre-Dame brûle »

    Message par Admin Mer 23 Mar - 16:10

    La vie est un miracle.
    L’émotion ressentie dans le monde entier lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019 a été et demeure exceptionnelle ; elle a marqué chacun. Je ne connais personne qui n’ait été effaré et désolé, sidéré, même, par cet affreux sinistre. Parce que, au delà de l’admiration pour un chef-d’œuvre d’art et d’architecture, au delà de l’épreuve spirituelle que représentait la destruction possible de la cathédrale de la capitale de la France, fille aînée de l’Église, il y avait, ressentie par tous, croyants ou incroyants, Français ou étrangers, la mise en péril d’un des symboles les plus forts, d’un des monuments les plus emblématiques de notre Civilisation.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Dans le saisissement qui a saisi la France et le monde, on pouvait voir le démenti complet sur les billevesées des rigolos qui mettent en doute l’identité chrétienne de notre pays. Car le bouleversement, le désarroi des spectateurs qui voyaient s’embraser la cathédrale allait bien au delà du cercle des admirateurs du patrimoine, bien au delà du rassemblement des chrétiens qui priaient en foule devant les flammes. Ils touchaient la France, l’Europe et tous les continents même tant Notre-Dame est symbole et témoin des heures heureuses et des heures tragiques de notre grande histoire.
    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les films de suspense les plus réussis sont évidemment ceux où, lorsque ils sont adaptés d’un fait historique, même lorsqu’on connaît l’issue de l’aventure, on frémit jusqu’au bout du récit en se demandant ce qui va survenir. Le Christ sera-t-il crucifié ? Louis XVI parviendra-t-il à aller plus loin que Varennes ? Napoléon recevra-t-il le secours de Grouchy à Waterloo ? Le talent du cinéaste, sa façon de mettre en scène les épisodes, les péripéties de ce qu’il filme nous embarque – ou non – : c’est la magie du cinéma.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] De la première à la dernière image de Notre-Dame brûle , hier au cinéma, je me suis demandé si les efforts démesurés de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris allaient parvenir à sauver la Cathédrale. Et le plus extraordinaire c’est qu’à chaque instant, devant la suite des mauvais hasards, des négligences, des défauts d’entretien et de prévention, des malchances, des incertitudes, on se trouve comme dans un des blockbusters où les scénaristes accumulent avec habileté les difficultés pour mieux pouvoir les surmonter : Notre-Dame brûle , c’est beaucoup mieux que La tour infernale de John Guillermin en 1974, parce que, tout simplement, c’est véridique. Et que les rôles ne sont pas surjoués mais puisés dans les véritables sources.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Spectacle fascinant du feu qui dévore avec une puissance inimaginable la forêt des chênes de la charpente, du plomb fondu qui gicle par les bouches des gargouilles, des pierres qui explosent sous la chaleur. Et des mille difficultés qui surviennent. Certains bons connaisseurs des péripéties de l’incendie ont fait ici et là remarquer de petites erreurs, quelques anomalies, une dramatisation excessive : points de vue de pions : on suit avec passion et angoisse la préservation du Trésor de la cathédrale et le suspense fantastique du sauvetage de la couronne d’épines du Christ, rapportée d’Orient par Saint Louis ; on frémit avec le commando-suicide des volontaires qui ont permis que les tours et la façade de la cathédrale ne s’effondre pas ; dix scènes fantastiques, glaçantes ou exaltantes qui mettent en exergue des héros : les pompiers de Paris.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Peu d’acteurs notoires, à part Samuel Labarthe qui interprète le rôle du général Gontier, commandant en second de la Brigade et directeur des secours. Quelques images d’archives avec le Président de la République Emmanuel Macron et les autorités ; et, bizarrement, la mise en scène du maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a accepté de jouer pour le film la brève séquence où de son bureau de l’Hôtel de Ville, elle aperçoit la fumée qui s’échappe du toit de la cathédrale voisine. Présence incongrue et particulièrement ridicule. Voire obscène lorsque l’on voit bien que les folies écologistes, la haine de la voiture automobile ont retardé l’intervention des secours, par les monstrueux embouteillages suscités par une politique imbécile.
    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Grand spectacle, spectacle imposant, qui prend au corps d’emblée. On peut seulement regretter que Jean-Jacques Annaud (qui n’avait plus rien tourné de bon depuis Le nom de la rose (en 1986 !!), que le réalisateur, donc, n’ait pas cru achever son beau film par la vision de la grande croix du choeur, miraculeusement préservée de l’horreur des flammes, intacte au milieu des ruines et du désastre.
    Christus vincit.

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