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    Lilith/Eve

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    Message par MARIE Ven 25 Fév - 11:24

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    Message par MARIE Ven 25 Fév - 11:26

    Lilith mythe ou réalité


    Selon la Kabbale juive, Lilith (en hébreu : lamed, iod, lamed, iod, tav) est la première femme et la première compagne d’Adam, au Jardin d'Eden. Avant Eve.                                                                                                            
    Il s’agit probablement du plus ancien mythe de révolte féminine.

    Rappelons que l'Ancien Testament fut rédigé pour l’essentiel à la fin du VIe s. av J.-C., au retour de l'asservissement des Hébreux cananéens par les Babyloniens, tout en reprenant des textes et une tradition plus ancienne. C'est sous cette forme que le mythe de Lilith s'est transmis et développé pendant plus de 2.500 ans. Ce n'est qu'au XIXe siècle après J.-C. que Grotenfeld et des spécialistes de l’Assyrie et de Sumer ont mis au jour les emprunts des peuplades sémitiques à la culture sumérienne dans le domaine de la mythologie.

    Dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, Lilith rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme.

    La Bible

    Le livre de la Genèse propose deux récits de la création de la femme :
    • Dans le premier, l'homme et la femme sont créés sous l'appellation adam(a), qui signifie aussi  « humanité » ou « terre » en hébreu.                                                     


            Gen. I, 27 : « Dieu créa l’Homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa        
            mâle et femelle »). Il s'agit ici d'un récit du genre sacerdotal datant de la période  
            post-exilique (après l'an -535);
    • Dans le second, où elle trouve son nom d’Ève, la femme est conçue à partir d’une côte prise sur le corps d’Adam (Gen. II, 22-23).


            « YHVH Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme.  
            L’homme dit : « Celle-ci, cette fois, est l’os de mes os et la chair de ma chair ; celle-ci sera
            appelée femme, car c’est d’un homme qu’elle a été prise, celle-ci ! » »

    Ce texte est difficilement compréhensible si on ignore l’existence de la première femme, Lilith. Ce second récit est visiblement plus ancien que le premier et proviendrait de la source yahwiste, avant l'exil à Babylone (avant l'an -587).

    Lilith n'est pas nommée dans la Genèse, elle n'est même nommée nulle part dans la Bible canonique (donc catholique). Le terme se trouve cependant dans différentes versions de la Bible comme la TOB, la Bible de Jérusalem, la Bible Darby et la Bible d’André Chouraqui pour désigner un  «être nocturne». Les traductions de Louis Segond et Augustin Crampon utilisent respectivement spectre de la nuit et spectre des nuits.      
          La contradiction entre ces deux passages de la Genèse n’étant pas résolue par les Chrétiens, qu’en pensent les Juifs ?
    La Kabbale

    C’est pour résoudre le problème posé par les deux récits non compatibles de la création de la femme trouvés dans la Genèse que les rabbins vont emprunter le mythe de Lilith aux Sumériens, et l'enrichir, en particulier dans l’Alphabet de Ben Sira, commentaire de l’Ecclésiaste écrit entre les VIIIe et Xe siècles après J.-C.

    Selon les rabbins, au commencement (Béréshit) Lilith n’est que l’appellation générique d’une classe de démons femelles.  
    C’est dans l’Alphabet de Ben Sira que se trouve expliqué le destin de Lilith : elle est tirée de la même terre-glaise qu’Adam (que l’Alphabet appelle Adam-Kadmon) et donc se considère comme son égale. En conséquence, elle refuse de se tenir sous lui quand ils font l’amour, ce qui provoque une dispute .
    Devant les plaintes d’Adam, Dieu envoie les 3 anges de la Médecine (Snvi, Snsvi et Smnglof), pour essayer de la raisonner .
    Mais Lilith, s'obstine. Elle est donc celle qui dit non à la fois à la position que lui propose l’homme dans leur couple et à la tentative de réconciliation de Dieu lui ordonnant de se plier au désir de l’homme. Du coup, des ailes lui poussent, et elle abandonne Adam et l’Éden.           
    Pour la punir, Dieu la condamne à voir tous ses enfants mourir à la naissance. Désespérée, elle décide de se suicider.         
                                                                                                                      
    Les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des Hommes (jusqu’à la circoncision, au huitième jour pour les garçons, et jusqu’au vingtième jour pour les filles). Elle rencontre ensuite le démon Samaël, l’épouse et s’installe avec lui dans la vallée de Jehanum, où il prend le nom d’Adam-Bélial.
    Pour se venger, Lilith devient le serpent qui provoque la Chute d’Ève, et incite Caïn à tuer Abel. Comme ses enfants s’entretuent, Adam refuse de coucher avec Ève, ce qui permet à Lilith d’enfanter des nuées de démons avec le sperme d’Adam qui tombe à terre et ce pendant cent trente ans.

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     Le Talmud et le Zohar
     
     Dans la démonologie des Midrachim et du Zohar (Le Livre des splendeurs), il y a deux Lilith, la petite et la grande :
    • La « grande » est l’épouse de Samaël; c’est la femme de la dépravation. Les Geonim expliquent qu’elle contrôle 480 légions, ce qui correspond à la valeur numérique de son nom. Pour avoir, malgré tout, sauvé quelques enfants (dont le fils du roi Nabuchodonosor), elle est autorisée à remonter sur Terre à l’approche du crépuscule.     
    • La « petite » est l’épouse d’Asmodée, prince des Enfers où Lilith règne en toute majesté, avec les trois autres reines des démons : Igrat, Mahalath et Nahemah et toutes leurs cohortes qui donnent naissance à des enfants par légions.


    Yehouda Bar Rabbi relate, dans sa Genèse Rabba : « Le Saint - béni soit-il - avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions , s’en était écarté. Aussi le Saint - béni soit-il - s’y est repris et lui en a créé une seconde. » (Genèse Rabba 18:4).
     Puis : « Caïn, qui se querellait avec Abel pour [la possession de] la première Ève [soit la petite Lilith, sa première mère], le tua… pour être sûr d’en être le seul possesseur. À eux deux, ils engendrèrent la portion diabolique de l’humanité, comme Adam et Ève en engendrèrent la portion bénéfique… » (Genèse Rabba 22:7→30).
     
     Autres versions hébraïques
     
     Quels que soient les exégètes, Lilith est toujours décrite ou perçue comme une maîtresse femme qui a un fort ascendant sur Adam et un appétit sexuel insatiable. Cela dit, il existe plusieurs versions hébraïques de ce mythe, ci dessous, l’une des plus répandues.
     
     Adam se serait séparé de Lilith pour plusieurs raisons, toutes d’ordre sexuel :
    1. Lilith, qui refusait de voir son corps déformé par les grossesses, pratiquait la contraception voire peut-être l’avortement (ce qui va à l’encontre du Commandement formulé dès la création d'Adam dans la Genèse « Croissez et multipliez-vous ») ;
    2. Adam soupçonnait Lilith, l’insatiable, de forniquer avec les incubes (démons mâles), contrevenant ainsi au Commandement (qui n'est pas dans la Genèse) : « Tu n’auras d’autres époux que ton époux » ;
    3. Adam souhaitait pratiquer les relations sexuelles principalement ou uniquement en s’en tenant à la position du missionnaire. Mais Lilith, elle, rejetait les postures les plus classiques (qui donnaient toutes la supériorité à l’homme durant l’acte sexuel) et particulièrement celle dite position du missionnaire qui imposerait à la femme une position inférieure. Lilith revendiquait ainsi clairement son statut d’« égale » ;
    4. Finalement, Lilith, lasse de subir les reproches, les scènes et les exigences de son compagnon, se révolte ouvertement.


    Adam, sous le coup de la colère et voulant faire preuve d’autorité, la chasse du paradis terrestre. YHVH, lui envoie des anges médecins, mais elle refuse d’obtempérer aux demandes du Divin, ce qui est l’un de ses traits de caractère. Finalement, chassée par Adam du Paradis, Lilith, éperdue, fuit droit devant elle, jusqu’aux abords de la mer Rouge. Là, elle cherche des humains mais ne trouve que des animaux et des démons. Elle entretient alors des relations avec le grand démon mais aussi avec nombre de démons et de démones.
     
     Finalement YHWH prend acte du caractère irrémédiable de ses turpitudes et la rejette définitivement de la surface de la Terre vers l’abîme, au fond des océans, où elle demeure ensuite, profitant des grottes sous-marines pour rejoindre la Géhenne, procréant au passage une multitude de démons tant aquatiques qu’infra-terrestres. Elle devient ainsi la Femme des trois mondes, seul le monde céleste lui restant fermé.
     
     Le mythe juif n’a plus aucun rapport avec la Lilith sumérienne des origines.
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    Message par MARIE Ven 25 Fév - 11:39



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    Eve première femme d'Adam

    Ève (en hébreu : חַוָּה Hawwa(h),  est un personnage du Livre de la Genèse. Dans ce texte, qui fonde la mythologie biblique et les croyances juives et chrétienne, elle est la première femme, mère de l'humanité.

    Ève dans la Bible


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    Récits de la création de la femme


    Il existe dans la Genèse deux passages évoquant la création de la femme.
    Le premier passage indique : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1,27). Ce passage « homme et femme il les créa » a rarement été interprété comme évoquant une « androgynie originelle. »

    Lilith/Eve 1535170221 Selon le second livre de la Genèse, Adam est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu'il façonna à son image, avant de l'animer de son souffle (Gn 2,7). Comme Dieu considérait qu'Adam devait avoir une compagne, il modela des animaux qu'il amena à Adam pour voir comment il les appellerait. Adam donna un nom à chacun d'entre eux, mais ne se trouva pas de compagne. Alors Dieu l'endormit, et créa une femme (qu'Adam appela plus tard Ève) à partir d'une côte d'Adam.
    Un débat exégétique existe sur la traduction de l'expression אַחַת מִצַּלְעֹתָיו, « une de ses côtes ». Saint Jérôme en fait la traduction de « côte » (ce qui sous-entend une subordination de la femme par rapport à l'homme) alors que le mot hébreu « ṣelaʿ » prend plus souvent le sens dans la Bible de « côté » ou « flanc » : Ève serait sortie du côté d'Adam endormi et non de sa côte, renvoyant ainsi à l'androgynie originelle
    Très tôt, les rabbins ont tenté de résoudre la contradiction entre ces deux passages, le premier évoquant une création simultanée de l'homme et de la femme, le second une création de la femme postérieure à celle de l'homme. Reprenant certaines légendes sémites, ils y ont vu la preuve de l’existence d’une « autre première femme », Lilith, née non à partir de la poussière « pure », mais des sédiments et de la saleté.
    Cette interprétation n'est toutefois étayée par aucune source biblique, le nom de Lilith est en revanche mentionné une fois dans les Écritures à Ésaïe 34:14 parfois traduit par « le spectre de la nuit », « la chouette nocturne » etc.
    Lilith/Eve 1535170221 Dieu avait tout permis à Adam sauf, sous peine de mort, la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Le Serpent (Nahash en hébreu) apparut et promit à Ève qu'ils n'en mourraient pas, mais que leurs yeux s'ouvriraient et que leur nouvelle connaissance les apparenterait à des dieux.
    Ève mangea du fruit défendu et en donna à Adam qui en mangea à son tour. Lorsque Dieu interpella Adam, celui-ci se cacha à cause de sa nudité, et dut avouer la faute.
    Alors Dieu condamna le serpent à ramper, et mit l'hostilité entre la femme et le serpent ; il condamna la femme à enfanter dans de grandes souffrances, à être avide de son homme et à lui être soumise. Enfin il condamna l'homme à travailler pour se nourrir, et à mourir. Adam donna le nom « Ève » à sa femme, puis Dieu revêtit le couple de tuniques de peau. Il les chassa alors de son jardin pour les empêcher d'accéder à l'arbre de vie qui les rendrait immortels. Maintenant qu'ils ont fait le choix d'exercer leur liberté, Dieu les renvoya du jardin d’Éden et posta des chérubins pour garder le chemin de cet arbre.

    Ève dans le judaïsme et le christianisme

    .
    En hébreu, au sens littéral, ce nom signifie « celle qui donne la vie »; cependant, l'absence dans son nom de la lettre yod soulève une question d'interprétation.
    Dans la première version de la Genèse (premier chapitre), la femme est créée tout comme l'homme à l'image de Dieu, à ses côtés. Certaines traductions considèrent le premier homme (qui n'est pas nommé), comme un androgyne : « Dieu créa l'homme à son image, mâle et femelle » ; on trouve plus couramment : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; il créa l'homme et la femme. » (Genèse 1:27). Il y a en effet un passage au pluriel dans le texte original : « Dieu créa l'homme à son image » (au sens générique du mot « homme »), puis dans la phrase suivante, le texte indique « mâle et femelle il LES créa ». Ce premier chapitre ne mentionne pas les noms ni d'Adam, ni d'Ève.
    Ève apparaît dans la seconde version (deuxième chapitre de la Genèse), version qui se serait propagée tout d'abord dans le judaïsme, puis dans le christianisme.
     Dans ce deuxième chapitre, Ève est tirée d'un côté de l'Adam primitif. Selon les traductions, il s'agit d'un côté ou d'une côte (le mot pleura [archive] étant polysémique). La Traduction œcuménique de la Bible (12e édition, Éditions du Cerf, Paris, 2012) donne pour le passage : « Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l'homme qui s'endormit ; il prit l'une de ses côtes et referma les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l'homme en une femme qu'il lui amena.
    L'homme s'écria : « Voici l'os de mes os et la chair de ma chair ; celle-ci, on l'appellera femme car c'est de l'homme qu'elle a été prise ». Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » (Genèse, 2, 21-24).
    Ces deux versions sont compatibles selon cette interprétation du catholicisme : « La parabole de sa création à partir d'une côte d'Adam suggère qu'ils sont d'une même essence, qu'ils sont différents mais égaux en valeur, ce qui est encore davantage précisé par le *nom donné à la femme (Gn 2, 23) : placée sur le même niveau d'être que le premier homme, et donc au-dessus de tous les autres êtres vivants, elle est son « vis-à-vis » »
    Selon certaines légendes mystiques juives, elle succéda à Lilith qui, elle, apparaît une seule fois nommément, dans le livre d'Isaïe (34.12)
    Dans un monde où tout était unité et harmonie, le péché originel a introduit la division : il a pour conséquence les séparations :
    de l'Homme avec Dieu : Adam et Ève quittent le Paradis ;
    de l'homme avec la femme : chacun cherche à dominer l'autre, la femme essaie par la séduction (« ton désir te poussera vers ton mari »), l'homme y arrive par la force (« mais c'est lui qui dominera sur toi ») ; ils se méfient désormais l'un de l'autre et l'homme accuse la femme d'être l'auteur de la chute, alors qu'il en partage la responsabilité)
     de l'Homme avec la Création : le sol produit désormais des épines, Adam devra lui faire produire du pain « à la sueur de (son) front »…
    Le verset appelé « Protévangile » promet la victoire finale de la femme sur le serpent qui l'a trompée : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon. » (Gn 3,15).

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