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    La CRUCIFIXION, un supplice très élaboré

    MARIE
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    Date d'inscription : 24/02/2022

    La CRUCIFIXION, un supplice très élaboré  Empty La CRUCIFIXION, un supplice très élaboré

    Message par MARIE Mer 19 Oct - 14:48

    La CRUCIFIXION, un supplice très élaboré

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    La réalité historique du supplice de la crucifixion à l’époque romaine.
    Dans l’Antiquité, dans toutes les civilisations, crucifier est courant. On crucifie même parfois la tête en bas.


    Loin d’être grossière, comme on pourrait le supposer, cette torture est en fait particulièrement raffinée.
    Le supplicié, que l’on commence par épuiser à l’aide de coups, est condamné, non pas à porter la croix en elle-même (beaucoup trop lourde et volumineuse, si l’on veut qu’elle ait une dimension suffisante pour supporter un homme) mais à traîner derrière lui le tasseau transversal de cette croix, que l’on appelle le « patibulum » en latin.
    Les clous ne sont pas plantés dans la paume de la main mais dans les poignets (dans l’ « humérus » voir commentaires ci-dessous) afin que le condamné reste bien fixé malgré le poids de son corps qui déchirerait à la longue les tissus de la main, ce qui lui permettrait de s’échapper sans blessure véritablement mortelle.
    Le condamné n’a pas les pieds sur un bloc de bois : on ne se soucie évidemment guère de son confort ! Ce qu’on fixe sur la partie verticale de la croix, à hauteur des reins et non des pieds, est une pièce de bois triangulaire que l’on nomme la « sédula » : vous allez en connaître l’utilité plus loin.
    Les pieds du condamné sont en réalité posés l’un près de l’autre puis les jambes sont tournées de côté et l’on plante un long clou qui traverse latéralement les deux pieds et vient se planter dans le socle de la croix : le condamné a donc le bassin qui forme un angle droit avec son torse, ce qui l’empêche de respirer librement.
    Car, contre toute attente, la mort n’est pas obtenue par les diverses blessures infligées ni par les effusions de sang, en réalité assez limitées. Elle résulte de l’atroce alternance entre la suffocation et l’asphyxie. Le condamné est incapable de trouver une position lui permettant de respirer correctement : l’angle des bras et leur extension l’empêchent de respirer librement et il est contraint à un halètement pénible. Il tente alors de se redresser sur ses pieds, eux-mêmes cloués. Mais cet effort se révèle vite insoutenable, la « sédula » lui cambrant les reins tandis qu’il ne peut même pas s’asseoir dessus.
    On croit généralement que cette position, pour inconfortable qu’elle fût, ne pouvait être durablement supportée. Il n’en est rien : les historiens romains décrivent la résistance de plusieurs jours qu’eurent les gladiateurs de l’armée de Spartacus, crucifiés au nombre de 6000 (!) le long de la via Appia, menant de Capoue à Rome.
    D’ailleurs, moins pour abréger les souffrances des condamnés (dont le pouvoir romain n’a cure) que pour hâter tout simplement l’exécution et mettre un terme à son déroulement, les Romains ont l’habitude, après quelque temps, de briser les tibias des crucifiés. Dépourvus d’appui, ceux-ci pendent alors complètement. La privation d’oxygène tétanise rapidement l’ensemble des muscles et la mort survient par asphyxie en quelques minute

    Que nous disent les évangiles "canoniques"?
    Rien de fondamentalement différent de ce qui précède. Au contraire.
    L’on est donc fondé à penser que ce que subit Jésus, logiquement, ne fut pas différent des autres condamnés « habituels ».
    Pour les deux brigands condamnés avec Jésus, les soldats romains procédèrent de façon classique : ils leur brisèrent les jambes, mettant précocement fin à leurs souffrances. Cela est dit dans les textes.
    Pour Jésus, pourtant, les soldats procédèrent autrement : afin de vérifier s’il était déjà mort, ils enfoncèrent d’abord la pointe d’une lance dans sa poitrine (nous dit l'évangéliste Jean), ce qui ne suscita aucune réaction du supplicié mais fit couler de l’eau (sans doute celle de la plèvre). Voyant cela, les soldats approchèrent alors une éponge pleine de vinaigre de son visage. Apparemment, épuisé par la flagellation puis par l’effort de traction du patibulum (les romains avaient même été obligés de réquisitionner le juif Simon de Cyrène, nous disent Marc, Matthieu et Luc, sur le trajet, pour aider le condamné), Jésus avait déjà succombé.
    Sa mort fut donc rapide car l’évangile de Marc nous dit que Jésus fut crucifié "à la troisième heure" et ceux de Marc et Matthieu disent tous les deux que Jésus mourut "à la neuvième heure" soit une durée de six heures sur la croix, ce qui est court...
    MARIE
    MARIE


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    Message par MARIE Mer 19 Oct - 14:49

    C'est l'aspect technique qui m'a interpellé , quant aux considérations à peine voilées sur la réalité de la mort et de la résurrection du Christ , je leur en laisse l'entière responsabilité .

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