Le Christ notre sauveur

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    Marie Madeleine

    MARIE
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    Message par MARIE Jeu 24 Fév - 18:47

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    Message par MARIE Jeu 24 Fév - 18:48

    Dans les Évangiles et la tradition patristique, trois femmes ont été identifiées avec Marie-Madeleine : Marie de Magdala, Marie de Béthanie, et la pécheresse anonyme. Il existe un débat parmi les exégètes sur l’assimilation de ces trois femmes à Marie-Madeleine. Mais l’enseignement de l’Église sur cette belle figure unifiée reste d’actualité : Marie-Madeleine est la grande repentie, contemplative et apôtre.
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    Message par MARIE Jeu 24 Fév - 18:52

    Qui était vraiment Marie-Madeleine  :Point d'interr  



    Les démons de Marie de Magdala
    Marie de Magdala est la femme guérie de sept démons que nous présente saint Luc (Luc 8, 2). Les quatre évangiles la nomment ensuite au tombeau, le matin de la Résurrection. C’est saint Jean qui en fait la première à recevoir l’apparition de Jésus ressuscité le matin de Pâques (Jean 20, 15-18). Marie de Magdala évolue dans le même cercle que la femme de l’intendant du roi Hérode : c’est une femme d’un haut niveau social, qui assiste de ses deniers les femmes et les disciples qui suivent Jésus.
    Que retenir de cette possession démoniaque ? Les sept démons ont suscité des interprétations diverses. La Tradition les associe au péché. Une certaine exégèse féministe a récemment souligné l’ambivalence des figures de possédées féminines, arguant du caractère de fuite que pouvait offrir la maladie aux femmes en résistance face aux contraintes sociales de leur temps.
    L’onction par le parfum
    La deuxième femme que l’on associe à Marie-Madeleine est une anonyme que l’on rencontre chez saint Luc (Luc 7, 36-50). Il s’agit de la femme venue oindre les pieds du Seigneur avec du parfum. Elle approche Jésus en larmes et répand le parfum à ses pieds en signe de repentir profond. Ses péchés sont pardonnés parce qu’elle a « montré beaucoup d’amour ».
    Mais l’histoire se corse. Une deuxième onction par le parfum est en effet rapportée par saint Jean qui l’attribue à Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et de Lazare (Jean, 12, 1). Cependant cette onction diffère du geste de la femme pécheresse : Marie de Béthanie oint les pieds de son Seigneur par amour, en une sorte de préfiguration des parfums utilisés pour  la sépulture de Jésus. La scène se déroule d’ailleurs quelques jours avant la Passion. Marie ne pleure pas et le Christ ne la pardonne pas : il loue son geste comme une glorification de son corps encore vivant parmi les hommes.
    Marie de Magdala et Marie de Béthanie
    La superposition de ces trois femmes n’est pas absurde. Il importe de souligner que les Pères de l’Église et la Tradition ont exprimé des vues différentes et que la question est encore débattue. Dans la Tradition patristique occidentale, ces trois personnages des évangiles n’en sont qu’un. La similarité des deux onctions laisse penser qu’elles ont été réalisées par une seule femme. La pécheresse anonyme qui, chez saint Luc, oint les pieds du Christ de ses larmes, serait Marie de Béthanie, qui répète ensuite chez saint Jean le même geste d’onction des pieds de Jésus en souvenir de sa conversion avant la Passion. La présence de Marie-Madeleine lors de l’ensevelissement du Christ et son association aux parfums pour embaumer le corps mort rendent séduisante l’assimilation de ces femmes oignant le Christ de parfum à Marie-Madeleine. Cette tradition est particulièrement vivace à la Sainte-Baume en Provence : le sanctuaire y est consacré à Madeleine, venue, nous dit-on, en ce lieu, avec Lazare et Marthe, son frère et sa sœur. Cette tradition identifie donc fermement Marie de Béthanie à Marie-Madeleine. La grotte où la sainte aurait passé les trente dernières années de sa vie, aujourd’hui encore gardée par les Dominicains, est un haut lieu de la dévotion à Marie-Madeleine. De récentes découvertes de reliques témoignent en la faveur de l’ensevelissement d’une femme du Ier siècle dans la grotte de la Sainte-Baume.
    Un débat qui dure
    Mais une autre branche de la Tradition, proche de la liturgie des églises orientales et soutenue par l’exégèse contemporaine, hésite à assimiler Marie, sœur de Marthe, à Marie de Magdala. Les tenants de cette tradition mettent en avant le fait que les noms  différencient ces femmes : la première est originaire de Magdala, petite bourgade près de Tibériade, quand la seconde vient de Béthanie, en Judée, à 100 km de là. Qui plus est, Marie de Béthanie apparaît dans une famille visiblement proche de Jésus, puisqu’il s’arrête chez eux sur la route vers Jérusalem : elle ne joue pas le rôle de la femme pécheresse. La liturgie de l’Église catholique, enfin, distingue ces deux femmes, puisque sainte Marie-Madeleine est fêtée le 22 juillet et sainte Marie de Béthanie, le 29, avec Marthe et Lazare.
    Notons que l’identité de ce personnage n’engage pas de dogme de foi, et fait jouer des autorités différentes ! C’est à Grégoire le Grand, pape du VIe siècle, que l’on doit la fusion de ces trois femmes en une. La superposition peut s’expliquer par un contexte de fortes divisions au sein de l’Église, qui trouvait en cette nouvelle Marie-Madeleine, amie de Jésus, une figure de pardon et de repentance. Mais le succès de cette figure dans la foi populaire n’a pas empêché certains pères de l’Église d’être prudents.  Origène et Jérôme, aux IIIe et IVe siècles, ne faisaient pas l’assimilation. Au XVIe siècle, les humanistes proto-réformateurs français s’emparent du « cas Marie-Madeleine ». Jean Lefebvre d’Etaples, un des précurseurs de la réforme protestante resté fidèle à l’Église, est une des grandes figures de cette affaire.
    Réconcilier, ou opposer ? Peut-être qu’il ne s’agit pas de cela ici. Distinguer les différentes Marie n’est pas un handicap pour notre foi. L’Église nous donne à méditer, avec Marie-Madeleine, une repentie, une contemplative et une grande évangélisatrice : avec ou sans Marie de Béthanie, Marie de Magdala reste une grande figure de foi.

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