Le nom «christianisme» vient du mot grec Christos, qui traduit l'hébreu Messie,personnage qui viendra à la fin des temps restaurer la royauté de Dieu en Israël
Dans l'évangile de Mathieu , s'adresse à Pierre et lui dit ceci :
«Et moi aussi, je te dis que tu es Pierre* ; et sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et [les] portes du hadès ne prévaudront pas contre elle.»
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] est le père initiateur du christianisme et Pierre serait donc le fondateur du point de vue historique puisque le christianisme ne naît pas du vivant de Jésus .
Le christianisme s'est développé à partir du Ier siècle dans le contexte des communautés juives du Moyen-Orient et surtout les communautés juives hellénisées.
. Deux écoles se partagent chacune un consensus : le christianisme naît avec l'introduction de la Birkat-ha-Minim dans la Amida (bénédiction 12). Pour d'autres, le christianisme débute avec le tournant du IIe siècle : établissement d'un canon du Nouveau Testament, pères apologètes, début d'une théologie chrétienne (rencontre entre le mythe chrétien et la philosophie grecque) .
A l'exemple de la diversité régnant dans le judaïsme (saducéens, pharisiens, esséniens, baptistes... ), le paléochristianisme recouvre différentes communautés comme, par exemple :
►1. la communauté (postpascale) judéo-chretienne de Jérusalem autour de Jacques, frère de Jésus, appartenant au judaïsme mais reconnaissant le messianisme de Jésus et vivant dans l'attente du Royaume de Dieu ;Le christianisme s'est développé à partir du Ier siècle dans le contexte des communautés juives du Moyen-Orient et surtout les communautés juives hellénisées.
. Deux écoles se partagent chacune un consensus : le christianisme naît avec l'introduction de la Birkat-ha-Minim dans la Amida (bénédiction 12). Pour d'autres, le christianisme débute avec le tournant du IIe siècle : établissement d'un canon du Nouveau Testament, pères apologètes, début d'une théologie chrétienne (rencontre entre le mythe chrétien et la philosophie grecque) .
A l'exemple de la diversité régnant dans le judaïsme (saducéens, pharisiens, esséniens, baptistes... ), le paléochristianisme recouvre différentes communautés comme, par exemple :
►2. la communauté galiléenne regroupée autour d'une interprétation prépascale et sapientale de la vie de Jésus, certainement à l'origine de la source Q commune aux évangiles de Luc et de Matthieu ;
►3. la communauté helléno-chrétienne autour des figures emblématiques des sept préposés au service de table et d'entretien des veuves, et d'Étienne, à l'origine probable de l'évangile de Matthieu ;
►4. la communauté apocalyptique qui sera à l'origine, certainement en recueillant des éléments esséniens après la chute du Temple, de l'évangile de Jean ;
►5. la communauté paulinienne qui permettra dans le sillage des hellénistes, l'ouverture aux gentils (surtout après la rupture entre Paul et l'église de Jérusalem en 48/49), et un début de divergence théologique (centralité et prééminence de la Croix sur la Loi, et de la Foi sur les Œuvres).
Ces communautés paléo-chrétiennes (car toujours incluses dans le judaïsme) vont progressivement soit presque disparaître comme les judéo-chrétiens, soit diverger du judaïsme à la faveur d'interprétation différentes des Écritures, de l'intégration de nouvelles traditions orales puis textuelles (paléo-évangiles, épîtres), de facteurs historiques (soulèvements de 66-70 puis de 135), changement de langue (de l'araméen/hébreu au grec/latin), de centre démographique (de la Palestine vers la totalité de l'Empire romain), des relations politiques avec Rome pour rester religio licita...., et des relations conflictuelles avec le judaïsme rabbinique qui prolonge le pharisianisme après la chute du Temple (70).
La divergence d'avec le judaïsme s'accélèrera au tournant du premier siècle.