Élevé dans une culture orthodoxe, le dotant d’un rapport spécifique aux icônes, Andy Warhol se rendait à la messe plusieurs fois par semaine en l’église Saint-Jean Chrysostome de Pittsburgh avec ses parents.
Une spiritualité christique
«Plus âgé, son expérience assez solitaire des églises a marqué son style pictural», explique l’historien de l’art. Fait méconnu, la production artistique d’Andy Warhol est en effet traversée d’une certaine spiritualité christique. L’artiste a peint une série de croix, rouges et jaunes, pour ses premières grandes œuvres religieuses en 1982.
Un axe du sacré également visible dans «La Cène» (1986), sa reproduction du célèbre tableau de Léonard de Vinci.
À la recherche du salut
L’œuvre entière d’Andy Warhol est donc une «contemplation des vanités»: nourriture, corps, mystères de l’incarnation, icônes…, estime Alain Cueff, auteur d’un essai dédié à cette dimension religieuse dans l’œuvre de l’artiste (Warhol à son image, Flammarion, 2009).
L’univers de cet artiste, saturé de rites et de symboles, peut donc être assimilé à une forme de recherche de salut.
La conversion au catholicisme
Converti au catholicisme sur le tard, Andy Warhol est néanmoins doté «d’une foi sincère, matérialisée par de nombreuses actions philanthropiques», ajoute Alain Cueff. En 1982, le chantre du pop art avait ainsi rencontré le saint Pape Jean Paul II au Vatican.
Superficiel mais spirituel, décadent mais religieux.
Une spiritualité christique
«Plus âgé, son expérience assez solitaire des églises a marqué son style pictural», explique l’historien de l’art. Fait méconnu, la production artistique d’Andy Warhol est en effet traversée d’une certaine spiritualité christique. L’artiste a peint une série de croix, rouges et jaunes, pour ses premières grandes œuvres religieuses en 1982.
Un axe du sacré également visible dans «La Cène» (1986), sa reproduction du célèbre tableau de Léonard de Vinci.
À la recherche du salut
L’œuvre entière d’Andy Warhol est donc une «contemplation des vanités»: nourriture, corps, mystères de l’incarnation, icônes…, estime Alain Cueff, auteur d’un essai dédié à cette dimension religieuse dans l’œuvre de l’artiste (Warhol à son image, Flammarion, 2009).
L’univers de cet artiste, saturé de rites et de symboles, peut donc être assimilé à une forme de recherche de salut.
La conversion au catholicisme
Converti au catholicisme sur le tard, Andy Warhol est néanmoins doté «d’une foi sincère, matérialisée par de nombreuses actions philanthropiques», ajoute Alain Cueff. En 1982, le chantre du pop art avait ainsi rencontré le saint Pape Jean Paul II au Vatican.
Superficiel mais spirituel, décadent mais religieux.