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    SAINT DOMINIQUE

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    Message par Perlette Mer 16 Mar - 10:23




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    Saint DOMINIQUE , sa vie

    Dominique Nuñez de Guzman (en espagnol Domingo Núñez de Guzmán), né vers 1170 en Espagne dans un milieu aisé et mort le 6 août 1221 à Bologne, est un religieux catholique, prêtre, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment « dominicains ». Canonisé par l'Église en 1234, il est célèbre sous le nom de saint Dominique. Autrefois fêté le 4 août puis le 6 août jour de sa « naissance au ciel »1, il est fêté le 8 août depuis le concile Vatican II.
    « Dominique, appelé de Dieu à fonder un ordre nouveau qui édifiera l'Église par la pauvreté, la prédication et la science divine, eut une genèse dont le rapport est manifeste avec cette prédestination. Il naît d'une famille illustre, parce que la pauvreté volontaire est plus frappante en celui qui méprise une fortune et un rang tout acquis. Il naît en Espagne, hors du pays qui sera le théâtre de son apostolat, parce qu'un des plus grands sacrifices de l'apôtre est d'abandonner sa patrie pour porter la lumière à des nations dont la langue même est ignorée de lui. Il passe au sein d'une université les dix premières années de sa jeunesse, afin d'y acquérir la science nécessaire aux fonctions évangéliques, et d'en transmettre l'estime et la culture à son ordre. Pendant neuf autres années il se plie aux pratiques de la vie commune, afin d'en connaître les ressorts, tes difficultés et les vertus, et de n'imposer un jour à ses frères que le joug qu'il aura lui-même longtemps porté. Dès son berceau, Dieu lui donne l'instinct et la grâce de l’assujettissement du corps a une vie dure : car comment l'apôtre supportera-t-il la fatigue des voyages, le chaud, le froid, la faim, la prison, les coups, la misère, s'il n'a de bonne heure soumis son corps au plus rude apprentissage? Dieu lui donne aussi un goût précoce et ardent de la prière : car la prière est l'acte tout puissant qui met les forces du Ciel à la disposition de l'homme. Ch. II    ./... Sa stature était médiocre, sa taille maigre, son visage beau et un peu coloré par le sang, ses cheveux et sa barbe d'un blond assez vif, ses yeux beaux. Il lui sortait du front et d'entre les cils une certaine lumière radieuse qui attirait le respect et l'amour. Il était toujours joyeux et agréable, excepté quand il était mu à compassion par quelque affliction du prochain. Il avait les mains longues et belles, une grande voix noble et sonore. Il ne fut jamais chauve, et il avait sa couronne religieuse tout entière, semée de rares cheveux blancs (Relation de la soeur Cécile, n. 14.).  C'est ainsi que le dépeint sœur Cécile, qui l'avait connu dans ces temps héroïques de Sain-Sixte et de Sainte-Sabine. »   Chapitre XI.

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    Saint Dominique, en arrivant à Bologne, en janvier 1218, a été impressionné par la vitalité de la ville et a rapidement reconnu l'importance de cette ville universitaire pour sa mission évangélisatrice. Un couvent fut créé à la Mascarella (église de Saint Reginald d'Orléans). Comme ce couvent devint rapidement trop petit, la prédication des frères déménagea en 1219 à la petite église de San Nicolò du Vignoble, à l'époque située à la périphérie de Bologne. Saint Dominique s'installa dans cette église et y tint les deux premiers conseils généraux de l'ordre (1220 et 1221). Saint Dominique mourut dans cette église, le 6 août 1221. Il a été enterré derrière l'autel de San Nicolò.
    Entre 1219 et 1243, les dominicains ont acheté toutes les parcelles de terrain autour de l'église. Après la mort de saint Dominique, l'église San Nicolò a été élargie et entre 1228 et 1240 un nouveau complexe monastique a été construit. Le domaine de l'église a été démoli et la nef a été prolongée et agrandie dans la Basilique Saint-Dominique. Cette église est devenue le prototype de beaucoup d'autres églises dominicaines dans le monde entier.
    La grande basilique a été divisée en deux parties.
    La partie antérieure, appelée « église interne », a été l'église des frères. Elle a été construite dans un style gothique avec une nef, deux allées et à voûtes ogivales et l'église pour les fidèles, appelée « église externe », constituée par de simples colonnes et le toit plat de l'ancienne église.
    Les deux églises sont séparées par une rampe. L'église fut consacrée par le pape Innocent IV le 17 octobre 1251. À cette occasion, le crucifix de Giunta Pisano a été montré pour la première fois aux fidèles. Les restes du saint ont été transférés en 1233 depuis l'arrière de l'autel vers un simple sarcophage en marbre, situé à l'étage dans l'allée de droite de l'église pour les fidèles. La plupart des pèlerins, venus en grand nombre pour voir la tombe, n'étant pas en mesure de voir ce sanctuaire masqué par les personnes stationnant devant, le besoin d'un nouveau sanctuaire s'est fait sentir. En 1267 les restes de saint Dominique sont alors transférés du simple sarcophage dans le nouveau sanctuaire, décoré des principaux épisodes de la vie du saint par Nicola Pisano.
     




    Dominique est né en Espagne, à Caleruega, aux alentours de 1170. Il appartenait à une noble famille de la Vieille Castille et, soutenu par un oncle Prêtre, il fut formé dans une célèbre école de Palencia.
    Il se distingua immédiatement par son intérêt pour l'étude de l'Ecriture Sainte et par son amour envers les pauvres, au point de vendre ses livres, qui à l'époque représentaient un bien d'une grande valeur, pour venir en aide, grâce à l'argent qu'il en tira, aux victimes d'une famine.
    Ordonné Prêtre, il fut élu chanoine du chapitre de la Cathédrale de son diocèse d'origine, Osma.
    Même si cette nomination pouvait représenter pour lui un motif de prestige dans l'Église et dans la société, il ne l'interpréta pas comme un privilège personnel, ni comme le début d'une brillante carrière ecclésiastique, mais comme un service à rendre avec dévouement et humilité.


    L'Évêque d'Osma, qui se nommait Diego, un véritable pasteur zélé, remarqua très tôt les qualités spirituelles de Dominique, et voulut bénéficier de sa collaboration.
    Ils allèrent ensemble en Europe du nord, pour accomplir des missions diplomatiques qui leur avaient été confiées par le roi de Castille.
    En voyageant, Dominique se rendit compte de deux immenses défis pour l'Église de son temps: l'existence de peuples pas encore évangélisés, aux frontières nord du continent européen et le déchirement religieux qui affaiblissait la Vie Chrétienne dans le sud de la France, où l'action de certains groupes hérétiques créait des troubles et éloignait de la vérité de la Foi.
    L'action Missionnaire envers ceux qui ne connaissaient pas la lumière de l'Évangile et l'œuvre de ré-évangélisation des communautés Chrétiennes devinrent ainsi les objectifs apostoliques que Dominique se proposa de poursuivre.

    Ce fut le Pape, auprès duquel l'Évêque Diego et Dominique se rendirent pour lui demander conseil, qui demanda à ce dernier de se consacrer à prêcher aux Albigeois, un groupe hérétique qui soutenait une conception dualiste de la réalité, c'est-à-dire à travers deux principes créateurs également puissants, le Bien et le Mal.
    Ce groupe, par conséquent méprisait la matière comme provenant du principe du mal, refusant également le mariage, allant jusqu'à nier l'incarnation du Christ, les Sacrements dans lesquels le Seigneur nous « touche » à travers la matière et la résurrection des corps.
    Les Albigeois privilégiaient la vie pauvre et austère, – dans ce sens, ils étaient également exemplaires – et ils critiquaient la richesse du clergé de l'époque.

    Dominique accepta avec enthousiasme cette mission, qu'il réalisa précisément à travers l'exemple de son existence pauvre et austère, à travers la prédication de l'Évangile et les débats publics.
    Il consacra le reste de sa vie à cette mission de prêcher la Bonne Nouvelle.
    Ses fils (spirituels) devaient réaliser également les autres rêves de Saint Dominique: la mission ad gentes, c'est-à-dire à ceux qui ne connaissaient pas encore Jésus, et la mission à ceux qui vivaient dans les villes, surtout les villes universitaires, où les nouvelles tendances intellectuelles étaient un défi pour la Foi des personnes cultivées.

    Ce grand Saint nous rappelle que dans le cœur de l'Église doit toujours brûler un feu missionnaire, qui incite sans cesse à apporter la première annonce de l'Évangile et, là où cela est nécessaire, une nouvelle évangélisation:
    En effet, Le Christ est le bien le plus précieux que les hommes et les femmes de chaque époque et de chaque lieu ont le droit de connaître et d'aimer!
    Il est réconfortant de voir que dans l'Église d'aujourd'hui également il existe tant de personnes – pasteurs et fidèles laïcs, membres d'antiques ordres religieux et de nouveaux mouvements ecclésiaux – qui donnent leur vie avec joie pour cet idéal suprême: annoncer et témoigner de l'Évangile!

    A Dominique Guzman s'associèrent ensuite d'autres hommes, attirés par sa même aspiration.
    De cette manière, progressivement, à partir de la première Fondation de Toulouse, fut créé l'Ordre des Prêcheurs.
    Dominique, en effet, en pleine obéissance aux directives des Papes de son temps, Innocent III et Honorius III, adopta l'antique Règle de Saint Augustin, l'adaptant aux exigences de vie apostolique, qui le conduisaient, ainsi que ses compagnons, à prêcher en se déplaçant d'un lieu à l'autre, mais en revenant ensuite dans leurs propres couvents, lieux d'étude, de prière et de vie communautaire.
    Dominique voulut souligner de manière particulière deux valeurs considérées indispensables pour le succès de la mission évangélisatrice:
    la vie communautaire dans la pauvreté et l'étude.

    Dominique et les Frères Prêcheurs se présentaient tout d'abord comme mendiants, c'est-à-dire sans de grandes propriétés foncières à administrer.
    Cet élément les rendait plus disponibles à l'étude et à la prédication itinérante et constituait un témoignage concret pour les personnes.
    Le gouvernement interne des Couvents et des provinces Dominicaines s'organisa sur le système des chapitres, qui élisaient leurs propres supérieurs, ensuite confirmés par les supérieurs majeurs; une organisation qui stimulait donc la vie fraternelle et la responsabilité de tous les membres de la Communauté, en exigeant de fortes convictions personnelles.

    Le choix de ce système naissait précisément du fait que les Dominicains, en tant que prêcheurs de la vérité de Dieu, devaient être cohérents avec ce qu'ils annonçaient.
    La vérité étudiée et partagée dans la charité avec les frères est le fondement le plus profond de la joie.

    Le Bienheureux Jourdain de Saxe dit à propos de Saint Dominique: « Il accueillait chaque homme dans le grand sein de la charité et, étant donné qu'il aimait chacun, tous l'aimaient.
    Il s'était fait pour règle personnelle de se réjouir avec les personnes heureuses et de pleurer avec ceux qui pleuraient » (Libellus de principiis Ordinis Praedicatorum autore Iordano de Saxonia, ed. H.C. Scheeben, [Monumenta Historica Sancti Patris Nostri Domiici, Romae, 1935]).

    En second lieu, Dominique, par un geste courageux, voulut que ses disciples reçoivent une solide formation théologique, il n'hésita pas à les envoyer dans les universités de son temps, même si un grand nombre d'ecclésiastiques regardaient avec défiance ces institutions culturelles.
    Les Constitutions de l'Ordre des Prêcheurs accordent une grande importance à l'étude comme préparation à l'apostolat.
    Dominique voulut que ses Frères s'y consacrent sans compter, avec diligence et piété; une étude fondée sur l'âme de tout savoir théologique, c'est-à-dire sur l'Écriture Sainte, et respectueuse des questions posées à la raison.
    Le développement de la culture impose à ceux qui accomplissent le Ministère de la Parole, aux différents niveaux, d'être bien préparés.
    Il exhorte donc tous, pasteurs et laïcs, à cultiver cette « dimension culturelle » de la Foi, afin que la beauté de la Vérité Chrétienne puisse être mieux comprise et que la Foi puisse être vraiment nourrie, renforcée et aussi défendue.



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